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Suis-je folle? Réflexions sur le fait de quitter un emploi que j’adorais pour suivre ma passion

  • Photo du rédacteur: Chris
    Chris
  • 22 mai
  • 4 min de lecture

Des larmes pendant un moment de frustration
Des larmes pendant un moment de frustration

Pour récolter des récompenses, il faut prendre des risques. C’est vrai dans tous les aspects de la vie. Tu veux faire une rencontre? Tu swipes à droite et tu espères le meilleur. Tu veux gagner à la loterie? Il faut acheter un billet.


En février 2020, j’ai pris un grand risque pour suivre ma passion… mais comme tout le monde le sait, mars 2020 est vite arrivé avec d’autres plans.


De designer à gestionnaire marketing


Avant d’entrer dans le monde corporatif, j’ai passé plusieurs années à faire du freelance à Montréal. Mais j’en avais assez de courir après les clients et leurs paiements. En 2015, j’ai donc décidé de me trouver un emploi à temps plein. Pendant les cinq années suivantes, j’ai fait mon chemin de designer à gestionnaire marketing. J’aimais ce que je faisais, mais je m’ennuyais de la diversité des projets et de la liberté de gérer mon horaire.


Puis, en août 2019, mon père a subi un AVC. Cet événement m’a fait réaliser à quel point la vie est précieuse — et qu’on devrait consacrer notre temps à ce qu’on aime vraiment.


Le poste de rêve… qui n’était pas prévu


Un jour, je suis tombée sur une offre d’emploi d’une entreprise que je connaissais pour ses marques de restaurants. Le poste affiché : gestionnaire des médias sociaux. Mais comme j’avais de l’expérience en création de contenu, j’ai décidé d’appliquer en écrivant dans ma lettre de motivation que j’avais 36 ans d’expérience en dégustation de bouffe. Pourquoi ne pas mettre ça à profit pour promouvoir la leur?


Quand j’ai rencontré celui qui allait devenir l’un de mes meilleurs boss, il m’a demandé si je préférais plutôt le poste de directrice marketing. J’étais déjà promue avant même d’avoir commencé! J’avais déjà occupé un poste intérimaire similaire, donc j’étais confiante. Et j’ai bien fait : j’ai occupé ce poste pendant cinq ans, j’ai vu la croissance fulgurante de l’entreprise, et j’ai travaillé avec des collègues incroyables.


La photo revient dans ma vie


En février 2020, j’avais aussi été acceptée dans le programme de Photographie commerciale du Collège Dawson. (Tu peux lire mon billet sur pourquoi je suis devenue photographe professionnelle à Montréal). J’ai travaillé fort : 9 à 5 au bureau, puis 6 à 10 sur mes études et mes projets. Les compétences acquises m’ont même aidée au travail, surtout quand il fallait faire des photos de dernière minute.


Mais ce rythme de vie m’a rattrapée. En février 2023, j’ai fait un burn-out majeur.


Santé mentale : enfin affronter la réalité


Les dernières années ont été très éprouvantes. En plus de l’AVC de mon père, mon conjoint et moi avons vécu des épreuves liées à la fertilité. Les traitements hormonaux ont bouleversé mon corps. Je venais d’avoir 40 ans, et j’avais l’impression que le rêve d’avoir un enfant était terminé. Je n’avais jamais pris le temps de vivre mon deuil… je me plongeais simplement dans le travail et les projets.


Quand la crise est arrivée, je n’arrivais même pas à expliquer ce que je ressentais. Mon mari me demandait ce qui se passait, mais tout ce que je pouvais faire, c’était pleurer. Juste être éveillée faisait mal. Heureusement, j’ai été bien entourée — mes proches m’ont soutenue et m’ont aidée à me relever.


C’est aussi en février 2023 que j’ai commencé à faire du bénévolat pour Passion for Paws. La semaine d’avant, j’étais en pleine chute. J’étais terrifiée à l’idée d’être entourée de monde, alors que tout ce que je voulais, c’était rester au lit. Je me suis dit : c’est une belle occasion de faire des photos fun et de rencontrer des pitous. Finalement, c’était magique. Deux ans et demi plus tard, je suis toujours impliquée et reconnaissante de contribuer à leur mission.


Deuxième signal d’alarme


Deux ans plus tard, en février 2025, j’ai encore eu un pépin de santé. Mais cette fois, j’ai agi plus rapidement. Le médecin m’a dit que je devais me reposer. Ce n’était pas ce que je voulais entendre, mais c’était nécessaire. Mon plan était de retourner au travail… jusqu’à ce que je me rappelle que je suis une femme forte, passionnée, et que si je voulais faire le saut pour vrai, le bon moment n’existerait jamais. Il fallait que je me lance à 100 %.



Mon bureau où je ris, je pleurs et je me questionne sur mes décisions
Mon bureau où je ris, je pleurs et je me questionne sur mes décisions

Lancer mon entreprise créative


Depuis, je travaille d’arrache-pied pour bâtir ma marque, mon plan d’affaires, mes réseaux sociaux, et mon site web. J’utilise tout ce que j’ai appris en entreprise pour aider les petites entreprises à améliorer leur image de marque et leur marketing via creationxchris — en plus de proposer mes services comme photographe à Montréal.


J’ai eu de belles opportunités jusqu’à présent, mais je ne vais pas prétendre que c’est facile.


L’entrepreneuriat, c’est pas toujours glamour


Aujourd’hui, c’est une journée difficile. Quelques contrats sont tombés à l’eau, les bons clients se font rares, et en prime, il pleut depuis ce qui me semble être 84 ans. (Si tu es à Montréal, tu me comprends.) Et pour les femmes de plus de 40 ans en périménopause : les bouffées de chaleur, les sautes d’humeur, le manque de sommeil… on s’en passerait bien.


Prendre des risques, c’est inconfortable. Et parfois, ça fait peur. Quitter un emploi stable et bien payé pour se lancer en affaires ? C’est complètement fou… et en même temps, c’est la seule façon d’aller au bout de ses rêves.


Si je parlais à quelqu’un qui débute sa carrière, je lui dirais : oui, c’est difficile. Oui, tu vas douter. Mais ce sont les défis qui te feront grandir, les erreurs qui t’enseigneront les plus grandes leçons, et ta persévérance qui te mènera au succès.


Envie de jaser ou de collaborer?


Tu cherches une photographe à Montréal, une designer graphique, ou tu veux simplement échanger sur les joies (et les galères) de l’entrepreneuriat? Écris-moi!



Mon site web marketing : christinadelcorpo.com.


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